Il se réveillait habituellement
en fin d'après-midi, sans avoir aucunement besoin d'un autre
mécanisme que sa propre horlogerie interne. A l'heure d'hiver
comme d'été émergeait-il au moment où
le soleil commence à légèrement décliner,
vers cinq six heures. Il dînait alors copieusement, un peu
à l'américaine, eggs & cheese, céréales,
nombreux breuvages vivifiants. Ce repas était le seul qu'il
s'accordait, amplement suffisant du reste puisque la dilapidation
d'énergie n'intervenait que sur le plan interne. Vers minuit
se ménageait-il un léger temps d'arrêt où
il buvait un verre quelconque. Il répétait l'opération
vers 8h du matin, quand le décor extérieur commence
à se ternir de par son bruit, ses nuisances sonores, sa foultitude
bruyante ; il s'apprêtait alors à se coucher, lisait
un peu, baissait les stores à onze heures précises.
Six heures de sommeil suffisaient largement. Il s'efforçait
de tenir ce programme, plus, ce mode d'existence, dans toute sa
rigueur, malheureusement devait-il parfois pécher par compromis,
faiblesse, obligation terrienne.