FRACTEUS matrice d'1 identité chaotique quantique / réflexion instable déformée évolutive aléatoire du je en mots / perceptions… MATRICE code source à multiples variables / dimensions connues et inconnues / coefficients espace temps indéterminés / ensemble apparemment ordonné / interface / témoignage… THEO BLAST sujet / terrain / 2 la matrice / je / est 1 / infinité (d') autre(s) / provisoirement définitif & définitivement provisoire…

 


La Spirale, suite

2. Morale

La morale est à la transcendance ce que le sous-vêtement est au chapeau.

La morale elle aussi procède d'un besoin de justification, elle implique à l'intérieur de chacun une notion du bien et du mal. Or qui dit morale dit aussi hiérarchie de valeurs, jugement. Qui hiérarchise des valeurs pour lui-même, qui se juge lui-même, grand bien lui fasse tant qu'il ne fait de mal à personne. Malheureusement la plupart du temps nous confondons notre propre morale avec celle des autres, tentant de leur imposer la nôtre et vice versa.

L'aptitude qu'a chacun de juger les autres, pas même par rapport à soi-même, est sidérante. Le comble étant le drame de l'homme qui ne jugerait pas ses semblables, qui semble-t-il ne prend pas position, et qu'on s'empresse de "juger" de manque de jugement.

Avoir une morale correspond simplement à avoir une certaine forme de discipline. Elle ne vaut que par son utilité à passer notre existence en paix vis-à-vis des autres selon certains principes d'auto-illusions nécessaires à l'impression de mouvement. La morale pour soi-même est une sorte de confort, de refuge aussi, il ne faut pas prendre sa propre morale au sérieux, seulement reconnaître son utilité passagère. Il serait très difficile de regarder tous les jours en face notre statut chaotique. La morale procède d'un besoin d'ordre.

En revanche toute morale qui s'élèverait au-dessus d'un individu et d'un seul serait immédiatement suspecte.

En marge :

• On parle de "morale bien-pensante" mais il y a aussi les principes de vie selon ce que l'on appelle le vice.

• Il convient de dépasser la notion du bien et du mal qui s'est essentiellement développée pour organiser la vie de la cité. Nous vivrions sur une île déserte, chacun, que notre seule morale serait peut-être l'instinct de conservation, de survie, et encore je n'en suis pas persuadé.

• Attention aux différences qu'il peut y avoir entre morale, principes, références, valeurs.


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